La prudence est une caractéristique que j'exècre
chez un homme, contrairement à la femme qui arrive à transformer cette
ignominie de l'âme en une beauté naturelle. De part la nature humaine, il est
impossible pour le mâle de laisser transparaitre un quelconque doute. Ce
dernier a pour mission de travailler et de faire la guerre. De plus il y a une
heure, mon premier conseiller me disait qu'une femme recherche avant tout un
homme qui dégage du calme et de l'assurance. Pourtant depuis mon état fœtale
j'essaye d'appliquer ce principe. Mais même les grands de ce monde ont des
excès de folie. Et selon moi la vie ne vaut pas la peine d'être vécue sans
folie. Gainsbourg parlait d'amour, pour exciter les petites bourgeoises qu'il
se tapait par la suite, mais si la sagesse est le but ultime de l'existence, la
folie l'est aussi. Le sage a pour première caractéristique de ne plus avoir de
désir. Arriver à un tel stade de renonciation sentimentale est un acte de folie
incommensurable.
La majorité
des hommes pensent être fou. Pourtant cette dernière ne connait pas la solitude
du marginal. Elle pose en faisant un bras d'honneur pour les photos, elle boit
de l'alcool bon marché et avant tout elle sort en boite avec ses semblables
afin de trouver un semblant d'existence dans sa vie morne et sans problème.
J'ai aujourd'hui une aversion sans nom pour ce monde de la nuit qui ne fait que
singer l'attitude médiocre de l'homme du 21ieme siècle. On peut trouver dans le
lot, un pseudo écrivain cherchant le plaisir. Mais n'est pas Baudelaire qui
veut.
La démocratie moderne est la reine mère de cette
civilisation sans talent. La subversion disparait, pour laisser place à l'art
du tague. Récemment Claude Guéant disait que les civilisations ne se valent pas.
Je ne suis pas d'accord avec cet ersatz de Kissinger en moins intelligent. Ce
sous-fifre sarkozyste est juste bon à jouer l'épouvantail. A mon humble avis,
les civilisations se valent dans la médiocrité. Entre la civilisation
occidentale à l'origine d'Hiroshima et la civilisation wahhabite vivant à l'âge
de pierre, on ne peut pas être fier de notre époque.
Paradoxalement, dans l'histoire les régimes que
l'ont considère comme durs ont derrière cet élitisme violent l'utopie d'une
humanité aristocrate mais dans le bon sens du terme. C'est à dire que je ne
pense pas à Hermine De Clermont-Tonnerre juste bonne à nettoyer la merde des
ânes avec David Charvet dans la Ferme Célébrité. Mais avant de pouvoir aborder
un tel sujet qui risque évidemment de choquer la pensée de masse, il est
nécessaire de remettre en cause l'idéologie des droits de l'homme. Avant de
pouvoir prétendre à des droits, ce dernier devrait accomplir ses devoirs qui
font de lui un être supérieur à l'animal.
Je sais, c'est beau de rêver. A défaut de se vanter
de changer les choses, l'homme se vante de sa nouvelle carte bancaire gold et
cela avec un sourire hollywoodien proche de l'extase orgasmique que peut
exprimer une Katsuni.
La révolution peut passer uniquement par la prise du
pouvoir d'une idéologie nationaliste. Ce terme est une insulte pour les
journalistes de Libération, pourtant le concept nationaliste est juste
l'exaltation de l'idée de nation. Je crois en cette idée de nation protectrice
d'un peuple, surtout en ce temps de crise. L'humanité n'a jamais été aussi
individualiste qu'aujourd'hui. L'UMPS, le parti du système ne cesse d'appliquer
la politique du diviser pour mieux régner. Il ne reste que l'idée de nation
pour pouvoir réunir un peuple qui ne veut pas exister dans l'esprit d'union qui
pourtant fait la force d'un pays.
En attendant, je continue de courtiser cette poupée
bien prudente. Peut-être qu'elle ne cédera pas à mes avances, mais au fond je
crois qu'elle en vaut la peine.