Les civilisations ne se valent pas. Toutefois elles
ont un point commun, celui d'exceller dans le domaine de la médiocrité et du
faux-semblant. L'homme de nature est xénophobe. La vue de l'étranger lui fait
peur. Fier de sa culture qui est un ensemble de lambeaux de chairs purulents,
l'autochtone y voit le coup de poignard fatal qui va mener sa race à
l'extinction. La race, ce sujet archaïque qui ne fait pas la différence entre
l'ignare du Périgord qui cultive son ressentiment racialiste en l'abreuvant
de bière bon marché et le jeune diplômé
de l'Ecole Polytechnique.
Le racialiste blanc exècre et admire la culture
orientale. Habitué et baignant dans son sentiment de domination grâce à
l'histoire qui reste l'œuvre des vainqueurs, L'Occident craint de ne plus
pouvoir garder cette place qui désormais est factice. Se contentant tout
simplement d'être et de ses multiples possessions matérielles, L'Occident voit
L'Orient de plus en plus proche. Cette dernière n'hésitant pas à user des vices
occidentaux pour avancer en faisant preuve de virilité quand son opposé fait
preuve de couardise.
Ah la virilité, cette caractéristique qui fait
fantasmer l'orgueil des hommes et depuis mai 68 celui des femmes. Les hommes en
jean slim et qui portent des t-shirt fluorescents en col U pensent tromper
l'homme en se vantant de mater les femmes. Sans parler de ces dernières qui
aujourd'hui s'engouffrent dans ce trou béant de la masculinité. Mais ces hommes
n'ont pas compris l'essence même de la virilité, celle qui accepte la
domination féminine qui transparait dans la finesse psychologique de la gent
féminine. Malheureusement la femme perd cette spécificité, ce qui en fait un
être androgyne qui écume les rues de Châtelet qui cherche le ticket d'or dans son seau de
poulet KFC, quand elle ne crache pas par terre tout en mâchant un chewing-gum
goût menthol pour atténuer l'odeur de la clope. Ces androgynes se retrouvent
dans un ectoplasme générateur d'un néant social. Mixant la caricature masculine
proche de l'acteur pornographique et les modèles féminins américain qui ont
souvent une sextape à leur actif, ces
êtres sont voués à crever comme des chiens errants ukrainiens en temps de
compétition sportive. Une morte lente et douloureuse... Pas sur le plan
physique, qui lui peut toujours être monnayé contre une prestation physique,
mais sur le plan intellectuel. Une atrophie cérébrale faisant suite à une
dégénérescence naturelle des neurones.
J'égratigne fortement les femmes, toutefois ce constat
est aussi valable pour le métrosexuel soit l'homme urbain qui se soucie de son
apparence au dépend du reste. Mais toute cette tambouille qui sent le pourri
est unicolore. En Occident, ou en Orient, la merde ne s'arrête pas aux
frontières. Sa couleur est peut-être plus chatoyante et agréable pour l'homme
qui n'a aucun soucis pour admirer la subversion vomitive de Golgota Picnic.
L'odeur par contre reste la même.
Occidentaux et Orientaux, entretuez-vous si cela est
votre destinée. Mais cela se fera sans moi. Peut-être que vous m'entrainerez
dans votre déchéance mais je ferai tout mon possible pour ne pas en être.
Sélim Toumi